Une journée de mobilisation nationale initiée par la FNSEA est prévue le 5 novembre sur le territoire.

Le thème sera "Produire Français pour manger Français" en tant que cause nationale.

Perso je ne suis pas contre du tout, manger Français, peut être plus sainement tout en faisant vivre nos agriculteurs mais la question que je me pose c'est à quel prix ?

Votre avis de professionnels ou de consommateurs sur le sujet m'intéresse.


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Bonjour,

je suis pour le thème mis en place, au moins ça répond aux attentes de tout le monde, producteurs comme consommateurs. en ce qui concerne le prix, je pense que si , par exemple, tout le monde achetait plus de produits français et moins de produits étrangers; mais aussi des produits de saisons (trouver des tomates en plein mois de décembre sous nos l'attitude c'est une aberration), les prix pratiqués seraient surement plus bas malgré les charges élevées qui faut pour les produire...

ce qui fait défaut à nos producteurs, ce sont les volumes de vente. pour rentrer dans leur frais en vendant en petites quantités (en comparaison au volume espagnol par exemple), ils sont forcément obligés de répercuter leur coût sur le prix de vente.  s'ils vendaient de plus grosses quantités, ils auraient moins de mal à rentrer dans leur frais et ils ne seraient pas obligés de pratiquer des prix aussi élevés...


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Je me dis aussi, le Dauphinois, que le cout de production en France est supérieur a celui des produits importés.

Nous sommes à une époque difficile ou le consommateur regarde le prix et pas la qualité malheureusement. Je suis pour les produits locaux, prêt à faire un effort financier pour manger plus sainement et faire vivre la production locale mais si le kilo de boeuf triple seulement parce qu'il est bleu blanc rouge, tout le monde continuera à manger du cheval des pays de l'Est.

Je pense que pour combattre le "produire Français pour manger Français", il faudrait déjà tapé sur les couts de distribution en mettant le doigt sur les marges énormes prises par les distributeurs de ces produits et continuer à mettre en avant la vente directe ''producteurs / consommateurs"


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je suis d'accord avec toi, c'est pas toujours facile de mettre en pratique ses convictions, surtout d'un point de vue financier...


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La classe en tout cas, la prochaine fois j'essaye ce sujet sur le forum de ''femmes actuelles" ou "modes et travaux".

On aura peut être plus de concernés et de réponses.

Bon en même temps je ne m'attendais pas à un débat endiablé, le gamin de 14 ans qui fait des études au lycée agricole de Trifouillis les Oies n'a pas d'avis sur le sujet car c'est toujours Papa et Maman qui font les courses et l'exploitant agricole qui lui aurait pu apporter une contribution censée ne vient pas sur Simagri car il bosse trop pour avoir du temps à perdre sur le net.




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Bonjour,

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wallon

Merci pour ta contribution Wallon, il est vrai que l'affichage des origines des produits est en constante évolution depuis une quinzaine d'année et que maintenant les consommateurs que nous sommes connaissent la provenance des produits que nous consommons.

Bonne idée ton exemple d'affichage détaillant la répartition des marges. Persuadé qu'en rendant obligatoire ce type d'affichage, on ferait un grand pas pour faciliter la commercialisation des produits locaux.


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certains indépendants le font, comme les magasins de commerce équitables par exemple dont j'ai vu un reportage à la télé.

je fais une petit écart au sujet même si ça reste dans notre façon de consommer: j'ai vu au info à midi qu'il y a de moins en moins d'emballage autour de nos produits et que certains magasins vendaient même en vrac. ils ont montré l'exemple d'une épicerie où l'on va avec son bocal vide pour le remplir avec des olives... je vous le dit, on va revenir 60 ans en arrière avec des bouteilles en verre consignées pour aller acheter son lait, son jus de fruit... et je pense que ça serait une très bonne chose...


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C'est peu de le dire, les emballages sont de moins en moins présents autour de nos produits mais maintenant je me demande si c'est l'aspect environnementale ou l'aspect financier qui motivent les industries dans ce choix car on décrit toujours de plus en plus les emballages mais ils n'ont jamais été aussi bien collectés, recyclés et réemployés depuis une vingtaine d'année.

L'exemple des bouteilles plastique est flagrant. Dès que vous essayez de vous servir un verre, la bouteille s'écrase lamentablement et vous renversez partout sauf dans le verre parce que l'emballage est de plus en plus fin.

En tout cas si on devait revenir aux consignes en verre, il y a aura du chômage à venir dans les sociétés de recyclage.


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il faudra bien payer des employés pour la gestion de tout ça non? récolte des bouteilles, nettoyage et remplissage des vides...

sinon écologie et économie ne sont jamais bien éloignées...


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